Dàshī MÉI Yìng Shēng
大 师 梅 应 生
né en 1933
- Diplômé de la faculté de médecine de Sichuan en février 1950.
Intégration à l’Armée Populaire de Libération de Chine à la fois en tant que médecin
Militaire et chef de dispensaire. Obtention du mérite de 3ème grade trois fois de suite.
Retour à la vie civile après vingt ans de service militaire.
Au début, pratique du Taïchi simplifié, puis, en 1970 a passé une cérémonie de Baishi chez Grand Maître FU Zhongwen (1903-1994) – adepte respectueux de l’héritier de la 4ème génération de Taïchi de style Yang. Après trois ans d’entraînement, obtention d’une maîtrise parfaite du Taïchi traditionnel.
Source de l'héritage
Le Taïchi chuan a été créé par Zhang Sanfeng de la dynastie des Song du Sud. Celui-ci transmet son savoir à WANG Zongyue de la province de Shanxi qui forme à son tour YANG Fa de la province de Henan et de la dynastie de Qing, lequel forme alors YANG Luchan de la province de Hebei. YANG Jian Hou, son fils, recueille cet héritage et instruit son propre fils YANG Cheng Fu. À son tour, YANG Chengfu forme FU Zhongwen, le mari de sa petite-fille, et, avant sa mort en 1994, celui-ci fait de MEI Ying Sheng, son héritier.
Enseignement du Taïji, à titre gracieux, aux cadres des municipalités et des préfectures en dehors de leurs heures de travail, ainsi qu’à la population. Pendant vingt ans cet enseignement est dispensé – gratuitement – à plus de dix mille personnes.
Nommé « enseignant d’élite » par l’Association nationale de Wushu et « personnalité d’élite », titre décerné par le Syndicat de la Province de Sichuan à deux personnes seulement pour six millions d’habitants.
En 1992, départ à la retraite et nomination au rang d’enseignant professionnel de Taijï.
En 1990, enseignement à Shenzhen sur invitation de l’Association de Taïji de Hongkong, nombreuses conférences et transmission d’expériences de pratique du Taïji.
Participation (sept fois) à des rencontres amicales de Taïji international à Yongnian, accès au statut de membre du conseil d’administration et obtention du titre de « Grand Maître ».
- Pendant 20 ans a enseigné les cadres de la municipalité de la préfecture, ainsi que la population de province Sichuan – plus que 10 000 personnes. Nommé le titre l’enseignant d’élite par l’Association nationale de Wushu.
- Des l’année 90 par l’invitation de l’Association de Taichi chuan de Hongkong enseignait à Shenzhen, donnant des conférences en partageant son expérience de la pratique de Taijiquan, a participé 7 fois des rencontres amicale de Taiji International Association de Yongnian et devenir le membre de Conseil, décernant d’une appellation de Grand Maître.
Professeur de Taijiquan à l’Université de Sichuan (Institut de la Culture de maintien de santé – Yang Sheng Gong Daxue)
- Certificat du patrimoine culturel inestimable de la culture chinoise décerné par le Bureau Culturel de Chengdu en décembre 2008 au sujet de Zhang Sanfeng Daojia Liandan Taijiquan.
曹 老 师 CÁO Lǎoshī - épouse de Shīfu 梅 应 生 MÉI Yìng Shēng
梅 傲 霜 MÉI Ào Shuāng - fille de Shīfu 梅 应 生 MÉI Yìng Shēng
拜 師 = 拜 师 BÀISHĪ
Le bàishī 拜 師 = 拜 师 est le don et la cérémonie traditionnelle d’acceptation d’un nouveau disciple par un maître = shīfù 師 傅 = 師 父 dans les arts martiaux chinois. Le caractère 師 shī signifie « enseignant, maître, expert ». Le caractère 傅 fù signifie «tuteur», alors que le caractère 父 fù signifie « père ».
Le premier terme 師 傅 a seulement le sens « maître, expert », et est utilisé comme titre de politesse pour exprimer le respect envers l’expérience et les compétences d’un individu.
Le second terme 師 父 porte le double sens « maître, expert » et « père », et dénote ainsi de manière explicite une relation maître-disciple ou enseignant-élève. Ce terme est donc utilisé par un individu seulement envers son propre maître ou enseignant.
En Chine, lǎoshī 老 師 est également utilisé pour exprimer « enseignant, professeur ». Les deux termes shīfù sont notamment utilisés dans le cadre des arts martiaux chinois pour traduire la notion de maître d’art martial, où ils peuvent être comparés aux termes japonais shihan ou sensei. Le terme 師 父 sera utilisé par un élève pour désigner son propre enseignant, professeur».
Le rituel de cette cérémonie traditionnelle symbolise l’obéissance et l’acceptation de l’élève dans sa nouvelle « famille » = lignée martiale du maître. Le déroulement de la cérémonie est variable selon les traditions, les régions et les styles.
Souvent, le disciple se prosterne devant le maître, lui offre un présent don monétaire dans une enveloppe rouge hóngbāo 紅 包 = 红 包, puis partage le thé avec le maître. La cérémonie a lieu devant témoins et fait l’objet, depuis la période Républicaine, d’une publication dans la presse.