Les plus ancient écrit médicaux dans le domaine de la obstétrique remontent à la Dinastie des Shangs (1500-1000 av.EC), on a retrouvé des inscriptions relatives aux problèmes de l’accouchement.
Le Livre des montagnes et des mers, datant de la période des Royaumes Combattants (476-221 av.EC) 战 国 Zhànguódécrit de plantes médicinales destinées à traiter l’infertilité.
Le Classique de médecine interne de l’Empereur Jaune – Les questions de base
黄 帝 内 经 素 问
Huang Di Nei Jing Su Wen
comporte de nombreuse références à la physiologie et l’anatomie de la femme, et au diagnostic et au traitement des problèmes gynécologique. Il décrit les fonctions de l’Utérus et établit ses relations avec le Cœur et le Rein par l’intermédiaire de Bao Mai (le Vaisseau de l’Utérus) et Bao Luo (le méridien de l’Utérus). Le tout premier chapitre des Su Wen décrit les changements hormonaux qui surviennent chez les femmes à intervalle de 7 ans, et les attribue à la croissance et à la décroissance des Vaisseaux Ren Mai et Du Mai. Le Su Wen présent aussi l’étiologie et le traitement de l’aménorrhée et des ménorragies.
Les Annales historique史 记Shǐ jì( Le Shiji, parfois Mémoires du Grand Historien ou Mémoires Historiques ont été écrits de -109 à -91 par l’historien chinois Sima Qian )
Première page du Shǐ jì
attestent que la gynécologie existait déjà en tant que spécialité médicale durant la période des Royaumes Combattants. Cet ouvrage parle du fameux médecin Biǎn Què comme de l’un de ceux qui « traitent les maladies au-dessous de la ceinture de la jupe » – Dài xià yī 带 下 医 – un gynécologue.
Biǎn Què 扁 䳍
Au cours de la dynastie des Han (206 av.EC-220 EC), le gynécologie était appelé « médecin des seins » (Ru Yi) ou « médecin des femmes » ( Nü Yi). Les plus anciens gynécologues connus sous ce nom furent deux médecins nommés Yi Xu et Chun Yu Yan qui traitèrent l’une des impératrices de la dynastie des Han Occidentaux (206 av.EC – 24 EC).
Dans son Traité des maladies dues au Froid – Shang Han Lun, le célèbre médecin Zhang Zhong Jing fait référence à un livre antérieur intitulé Collection de plantes pour l’obstétrique – Tai Lu Yao Lu, ce qui prouve que dès avant la dynastie des Han il existait des livres consacrés exclusivement à la gynécologie, même s’ils ont tous été perdus.
Le Traité des Prescriptions Essentielles du Coffre d’or
金 匮 要 略 方 论
Jīnguì Yàolüè Fānglùn
Jīn Guì Yào Lüè Fāng Lùn écrit par Zhāng Zhòngjǐng张 仲 景 (150 – 219) au début du IIIe siècle et remanié par Wang Shuhe en trois volumes.
Il traite principalement des maladies diverses de la médecine interne, d’une partie de la médecine chirurgicale et des maladies de la femme. Parmi 25 chapitres, incluant 262 prescriptions, il y a trois chapitres consacrent à la gynécologie :
« A propos de la grossesse »,
« Les maladies du post-partum » et
« Divers maladies des femmes ».
Ces chapitres présentent les troubles des menstruations, les leucorrhées, la grossesse, Diverses affections et les problèmes du post-partum. Plus de trente formules destinées à la gynécologie y sont présentées. Toutes ces formules sont encore largement utilisées de nos jours. Ces trois chapitres constituent l’un des plus anciens traités de gynécologie, et ils ont servi de modèle à l’élaboration des livres ultérieurs.
Pendant la dynastie des Sui, Cháo Yuán Fãng 巢元方 (550-630) a rédigé par décret impérial et publie en 610 ap. J.-C. le :
Traité générale de la symptomatologie et de l’étiologie des maladies
诸 病 源 候 总 论
Zhū Bìng Yuán Hòu Zǒng Lùn
qui traite de la gynécologie et de l’obstétrique dans ses volumes 37 à 44. Ce livre décrit 283 syndromes recouvrant les troubles de la menstruation, les leucorrhées et les affections de la grossesse et du post-partum.
Les Prescriptions valant mille ducats – Qian Jin Yao Fang (652 EC)
ont été rédigées par Sun Si Miao (581-682), au cours de la dynastie des Tang et comportent trois volumes consacrés à la gynécologie. On y trouve la différenciation et le traitement de la stérilité, les maladies de la grossesse, les troubles des menstruations, les leucorrhées avec des centaines de formules destinées à traiter ces affections.